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Veria (Grèce) : Pleurnicher ou attaquer ?

mardi 3 mars 2015

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[Ndt. Veria est une petite ville du Nord de la Grèce où les anarchistes ont pas mal de problèmes avec les flics et la répression ces derniers temps. Il y a plusieurs manières de se confronter àla répression, en voici une, avec ce court récit d’une petite vengeance.]

L’un d’entre eux est le flic Gournaris Vaios, lequel, en tant que partie civile, a fait infliger ànos compagnons une amende énorme dans un procès pour concert de solidarité. Nous, nous n’irons pas chialer sur une décision « Â injuste  » car leur position face àtous ceux qui luttent ne devrait plus étonner. Nous ne les oublierons pas en leur rappelant que toute décision àson prix. Le coà»t pour l’amende qu’a fait infliger le flic en question aura été une voiture défoncée avec beaucoup de peinture àl’intérieur.
Les flics et les magistrats ne sont pas invulnérables. Même armés quand les premiers portent des armes, même puissants quand les deuxièmes en imposent dans leur chaires, même s’ils sont proches et collaborent. Esclaves fidèles de leurs patrons, serviteurs zélés et défenseurs de la misère sociale.

En pleine panique, Gournaris s’est précipité de changer de place de parking, oubliant que nous savons où il habite et que c’est la base même de le savoir. (En-dehors de ces porcs, il y a aussi quelques personnes qui pratiquent la politique de l’autruche). Et afin que d’autres compagnons en ville le sachent, son appartement se trouve dans la rue Bouboulinas, dans la dernière maison.

SOLIDARITÉ AVEC TOUS CEUX POURSUIVIS POUR LEUR ACTION SUBVERSIVE

[Traduit du grec par nos soins de Athens Indymedia.]