Accueil > Articles > Repression et oppression > Repas de soutien à deux compagnons rackettés par la justice dans le cadre de (...)

Repas de soutien àdeux compagnons rackettés par la justice dans le cadre de la lutte contre la machine àexpulser

dimanche 1er mai 2011

Toutes les versions de cet article : [English] [français]

En juin 2008, des sans-papiers foutent le feu àleur taule. La plus grande prison pour étrangers, le centre de rétention de Vincennes, part en fumée. Une dizaine, choisis « au hasard  » serviront d’exemple lors d’un procès dont l’issue ne laissait place àaucune surprise (de 8 mois à3 ans de prison ferme).

Depuis l’incendie, des dizaines et des dizaines d’actes de solidarité àtravers la France ont entaché le calme et le silence que voulait imposer cette justice de paix : tracts, affiches, déambulations sauvages et bruyantes, sabotages de distributeurs de banques qui balancent leurs clients sans-papiers aux flics, poses de banderoles, attaques matérielles et occupations ravageuses des collabos de la machine àexpulser et de leurs locaux ainsi que de nombreux tags et autres formes offensives. En février et juin 2010, plusieurs personnes sont perquisitionnées et arrêtées par le Service Anti-Terroriste de la Brigade Criminelle dans le cadre d’une instruction ouverte autour de cette lutte sans médiation contre la machine àexpulser.

En janvier 2011, deux compagnons déjàmis en examen en 2010 se font prendre sur des tags [« vive l’insurrection  »_ « Egypte/ tunisie partout  »]. Ils sont incarcérés dans la foulée sous prétexte que le tag est une « forme minimale d’action directe  » et qu’ils ne respectaient pas leur contrôle judiciaire... Après trois mois de prison préventive, ils sont sortis mi-avril avec 2000 euros àpayer chacun pour « frais de justice  » et le « dédommagement des éventuelles parties civiles  »... (La carotte étant que s’ils ne payent pas, ils seront réincarcérés.)

Parce que nous partageons le désir de liberté qui est le leur et la lutte pour un monde débarrassé des frontières et de tous les rapports sociaux qui nous enferment, nous avons fait le choix de ne pas les laisser seuls face àcette alternative dégueulasse.

L’état nous contraint àpayer (une petite) partie de l’addition... N’oublions pas de lui rendre la monnaie de sa pièce !

le mercredi 4 mai - 20:00
Au Chez Nous
6 impasse quentin (marché)
21000 Dijon

Brassica Negra.