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Grèce : Les staliniens collaborent, les flics assassinent

Diverses actions-réponses au parti communiste grec suite àla grève

dimanche 23 octobre 2011

En Grèce, la deuxième journée a viré en bataille ouverte entre les staliniens et les anti-autoritaires. Après que le service d’ordre stalinien a attaqué des anarchistes voulant accéder au parlement et qu’il a même rendu certains àla police, ceux-ci ont riposté par des pavés et des cocktails molotov lancés en direction des rangs du syndicat stalinien PAME. Le syndicaliste Dimitris Kotsaridis âgé de 53 ans est mort, mais non pas àcause d’un pavé, comme cela a été et est toujours dit par de nombreux médias bourgeois, mais àcausé d’une crise cardiaque probablement due àl’emploi massif de gaz lacrymogène de la part de la police.

Déjàhier, la grève a mobilisé des centaines de milliers dans toute la Grèce. Rien qu’àAthènes, entre 200 000 et 500 000 personnes étaient dans la rue. A la place Syntagma devant le parlement et dans les rues autour, les flics ont dus subir des attaques massives : pavés, cocktails molotovs, coups àl’aide de mobilier urbain divers (Vidéos : 1 / 2). Vers la fin de l’après-midi, les flics ont finalement réussi àévacuer la place Syntagma, 25 d’entre eux ont été hospitalisés àAthènes. Il y a également eu de nombreux blessés dans les rangs des manifestants, ainsi que 28 personnes en détention provisoire et 5 arrêtées.

Étant donné que hier, les flics ont failli perdre le contrôle àla place Syntagma, ils ont aujourd’hui été soutenu par leurs chiens de garde staliniens, le service d’ordre du PAME. Celui-ci a activement empêché les insurgés d’accéder àla place Syntagma en les frappant et en les rendant àla police. Cette collaboration ouverte a enragé les anti-autoritaires et ils ont violemment attaqué la foule de syndicalistes sur la place Syntagma. Après leur départ, ils se livrent des batailles avec la police qui perdurent encore.

Les médias du pouvoir racontent l’histoire bien évidemment un peu autrement. Soit ils n’ont pas rectifié le mensonge que le mort aurait succombé àses blessures de tête dues àun pavé, soit ils ne rapportent pas l’information qu’il est devenu victime d’une guerre civile chimique. En outre, ils parlent des « autonomes complètement fous  » ayant attaqué des « manifestants pacifiques  » sans aucune raison. C’est probablement ce qui sera écrit dans tous les journaux demain. Les députés àl’intérieur du parlement assiégés sont en même temps actuellement en train de voter de nouvelles mesures d’austérité.

Affaire àsuivre…

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Vidéos et photos

Repris du Réveil.


Diverses actions-réponses au parti communiste grec suite àla grève

Les communistes virés de l’université, Thessalonique, 21/10/11

Les communistes du KKE ont été attaqués àl’université de Thessalonique dans deux-trois facultés. Des affiches ont été déchirées, leurs tables fracassées et les personnes ont été chassées en dehors des universités.
Des épisodes sans précédent ont eu lieu aujourd’hui aussi àl’Université d’Ioannina, quand un groupe d’étudiants appartenant au mouvement anti-autoritaire a attaqué des membres du MAS et du PAME.

Halandri, Athènes, 20/10/11
Attaque des bureaux du KKE (parti communiste grec) et des bureaux du PASOK

Des compagnons du mouvement anarchiste, autonome, anti-autoritaire ont attaqué jeudi soir (20/10), les bureaux du parti communiste de Grèce ainsi que les bureaux du PASOK àHalandri (banlieu nord d’Athènes) avec de la peinture et ont tagué des slogans.

Cette attaque est une petite réponse àce que nous avons vécu pendant la grève de jeudi.

Incendie volontaire des bureaux du KKE (parti communiste grec) àThessalonique 21/10/11

Un incendie volontaire a eu lieu aux bureaux du KKE dans les quartiers Charilaou, Toumba et Triandria à4h du matin.

Adhérents du KKE, on n’est pas en 1998, rien ne reste sans réponse !

Gifles et coups de pieds aux flics du KKE
…pour ceux qui ne le savent pas, en 1998, dans une manif de l’Université Polytechnique àAthènes, une manif àlaquelle le mouvement avait décidé collectivement de ne pas suivre la procédure de marche, mais certains jeunes avaient quand même participé en formant un bloque et chantant des chants anarchistes. Ils furent vite encerclés par les KNAT (jeu de mot avec MAT, la police anti émeute, et KNE, la jeunesse communiste). N’étant pas armés ni préparés ils n’ont pas résisté àl’attaque organisée. Les KNAT et les MAT dans une excellente coopération ont encerclé et frappé les gens ensemble, puis arrêté 100 personnes en même temps.

source : ActForFreedomNow

Repris de Contra Info.

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