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Sur l’Anarchisme
« Vivre au-delà des lois qui asservissent, au-delà des règles étroites, même au-delà des théories formulées pour les générations à venir. La vie sans croire dans le paradis terrestre. Vivre pour l’heure présente au-delà du mirage de sociétés futures. Vivre et sentir l’existence dans le plaisir féroce de la guerre sociale. C’est plus qu’un état d’esprit : c’est une façon d’être, et immédiatement.  »
Zo D’Axa.
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Apologie de l’anarchiste Nikos Maziotis Devant la cour d’assise d’Athènes
28 mai 2009, par Nikos Maziotis
Elle nous parle de solidarité révolutionnaire, de guerre sociale, des véritables terroristes et de ceux qui ne veulent plus de leur terreur faite de travail et de matraques, de plomb et de mensonges médiatiques. Elle nous parle également de l’histoire grecque et des conflits d’aujourd’hui, d’une critique globale de la société étatisée et capitaliste qui n’oublie jamais - en dépit des tous les avocats du pouvoir - sa banalité fondamentale : les responsables existent et on peut les frapper.
Contre toutes les distinctions bâties sur le code pénal (moins un acte est risqué et plus il est juste, ou vice versa), la déclaration de Nikos n’est pas l’apologie d’un acte isolé, mais celle d’une révolte qui nous dit : l’important, ce n’est pas la bombe, mais la main qui la pose.
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Réponse à un lecteur
5 avril 2009
Étant donné le désastre ambiant, qui paraît à ce point insensé qu’on peut se sentir incapables de mettre des mots dessus, le sens peut naître du refus en lui-même. Le refus de ce monde absurde et répugnant et de la logique qui le détermine. Le refus de continuer à bosser pour n’importe quoi, n’importe quand et à n’importe quel prix. Le refus de l’esclavage salarié, le refus de donner son ADN dès qu’un flic le réclame, le refus d’acquitter à la loi de la marchandise, de payer le métro, de considérer l’adaptation et l’intégration comme les totems de la vie moderne. Le refus de laisser des imbéciles et des haineux foutre les clandestins en taule, le refus de laisser un « Nouveau Parti  » berner tout le monde à nouveau.
Tout cela a un sens. Tous ces refus parlent, il n’est pas nécessaire de vouloir catégoriser la propagation de la révolte : « par le fait  », « par le tract  », « par le texte  », etc…
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Notes sur l’anarchisme insurrectionnaliste
11 février 2009, par Wolfi Landstreicher / Feral Faun
L’anarchisme insurrectionnaliste n’est pas une solution idéologique à tout les problèmes sociaux, un produit sur les étals du marché des idéologies et des opinions, mais une pratique en mouvement qui vise à mettre fin à la domination de l’Etat et à l’écoulement tranquille du capitalisme. Nous ne sommes pas à la recherche d’une société idéale fournie clé en main, ni d’une utopie consommable.
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Réponse d’un lecteur à « Minoritaires…oui, et après ? »
20 septembre 2008
Suite à l’article « Minoritaires…oui, et après ? » signé Cuitlacoche et publié dans Non Fides N°1, nous avons reçu ce courrier de réponse. Nous avons décidés de le publier et y répondront dans le prochain numéro.
Je voudrais ici envoyer un message de soutien et de compréhension adressé à Cuitlacoche qui a écrit un article fort intéressant intitulé « Minoritaires…oui et après ?  ». Il y parle de la solitude de l’anarchiste face à un monde qui ne le comprend pas. Cet article m’a touché. (...)
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Sur la responsabilité individuelle
2 août 2008
Nos gestes, nos actions, nos paroles portent en eux le monde que nous avons à cÅ“ur. Un monde différent de celui-ci, un lieu où – usons un peu de rhétorique – la liberté de chacun s’étend à l’infini avec celle des autres. Non pas un paradis terrestre, non pas « l’utopie  » d’une vie a priori exempte de violences ou des contradictions humaines, et encore moins une masse d’égaux.
La société des individus : c’est celle que nous voulons, c’est pour elle que nous continuons à nous battre.
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Minoritaires…oui, et après ?
25 juin 2008
Ceci n’est nullement un texte voué à être distribué dans la rue, pour invectiver les gens et les convaincre. Il est lassant de vouloir convaincre des personnes qui n’acceptent d’échanger quelques paroles que par « politesse  », ou par convention de civilisés.
Il me semble que l’âpreté qu’a le sentiment de solitude chez les libertaires n’est pas le fruit du hasard. Chaque jour qui passe ne fait que renforcer cette solitude, et d’autant plus lorsque nous prenons le risque d’exposer nos aspirations (...)