Des corps, qui jonchent les terrasses de plusieurs cafés, recouverts de bâches, de draps. Et puis l’horreur de la boucherie qui a eu lieu dans cette salle de spectacle. Impossible d’imaginer ce qu’ont vécu les spectateurs de ce concert. Cela semble surréaliste. Des gens venus assister à un concert et qui ont vu tomber comme des mouches les uns après les autres les personnes autour d’eux, qui ont dà » se cacher sous des cadavres pour survivre, ramper au milieu du sang et de la chair humaine pour s’échapper, sauver sa peau.
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Le sacré et le profane
Sur la religion et autres fléaux de ce monde
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Ce qu’ils veulent, des deux côtés, c’est que nous vivions dans la peur
15 novembre 2015 -
Paris : Ni de leur Guerre, Ni de leur Paix ! (+ intro critique)
15 novembre 2015S’il faut reconnaître une certaine continuité à la République française, c’est bien celle des assassinats de masse. De la Terreur d’Etat de 1793-94 qui a justement donné naissance au mot terrorisme jusqu’à l’écrasement des insurgés de 1848 et de ceux de la Commune de 1871 ; de la colonisation ou la déportation des Juifs permise par des fichiers antérieurs jusqu’aux massacres de manifestants algériens en 1961 en plein cÅ“ur de Paris, toutes les Républiques françaises ont massacré sans compter pour que des puissants continuent de dominer et d’exploiter tout le monde. La République française est une montagne de cadavres dont l’ordure qui en constitue le sommet n’a pu se maintenir en place qu’en écrasant ses véritables ennemis, les révoltés et les révolutionnaires qui se sont battus pour un monde de justice et de liberté. L’ « âme française  », si cette connerie sans nom pouvait jamais exister, serait un placard bourré à craquer de voix criant vengeance contre les bourgeois, les politiciens, les flics, les militaires et les curés qui les ont piétinées pour asseoir leur pouvoir.
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Affiches : Les races n’existent pas, seulement les racistes !
13 novembre 2015Toutes les catégories qui réduisent les individus à des critères biologiques (ou sociobiologiques) ou à des identités fixes sont des catégories du pouvoir qui n’ont jamais servi à rien d’autre qu’à séparer les humains entre eux, pas sur des critères de classe, ou sur des critères liés aux choix de ces individus, mais sur des critères imaginaires.
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Grèce : Merde aux défilés !
26 juillet 2015NdNF : Il y a en Grèce deux fêtes nationales, le 28 octobre (le jour du Non est célébré chaque année, marquant le rejet de l’ultimatum italien du 28 octobre 1940 par le dictateur grec Ioánnis Metaxás) et le 25 mars (commémoration de la révolution du 25 mars 1821, qui libéra la Grèce de l’occupant ottoman). Une fois par an, il est obligatoire pour les élèves et les écoliers de défiler, quasi-militairement, en uniforme, tous les 25 mars.
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Lecce (Italie) : Une université islamique en ville ?
27 avril 2015La culture, si elle n’est pas synonyme de libre pensée, une conquête individuelle, une condition d’autonomie, est une soumission à une raison d’État ou à une foi en Dieu. Un être humain penché sur un banc d’école, en train d’apprendre comment occuper une place importante en ce monde de marchandises et de lois, de prostitution sociale et de résignation, est une aberration qui ne doit pas nous blesser les yeux, nous brouiller l’esprit, nous souiller le cÅ“ur.
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Ni Dieux ni maîtres, encore et toujours !
11 février 2015Depuis ce matin du 7 janvier 2015, où douze personnes sont tombées sous les balles de deux fanatiques religieux ici même, en plein Paris, nous avons pu voir les brebis citoyennes trouver refuge dans l’asile sacré de l’appartenance nationale, et leurs bêlements être exploités par tous les politicards désireux de vendre leur soupe avariée démocrate et/ou sécuritaire. On crie à la défense de la liberté d’expression chère aux citoyens en tous genres. Mais que vaut-elle cette “liberté d’expression†si acclamée, et qu’aucun média ne permet de critiquer ?
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Etat, nation, religion... Trois piliers de la domination mondiale
22 janvier 2015, par André DréanL’article que je réédite fut publié en 1997, dans le premier numéro de la revue « Oiseau-tempête  ». Il me semble important d’en reprendre la diffusion car il traite de la question centrale de l’Etat et du nationalisme, en particulier de l’Etat nation à la française. Lequel serait porteur, aux dires de ses apologistes, de valeurs républicaines, émancipatrices et de portée universelle, désormais menacées, après d’autres ennemis autrefois, par les jihadistes. C’est autour de telles valeurs qu’il faudrait faire bloc au nom de la « lutte contre le terrorisme islamiste  ». Terrorisme porté ici par des adeptes nihilistes de l’Islam, en général issus des banlieues déshéritées, qui sèment, après quelques séjours en Syrie et ailleurs, la destruction au cÅ“ur même de la métropole, fusse au prix de leur vie. Par exemple pour venger le Prophète caricaturé.
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Vive le blasphème !
12 janvier 2015Camarades, entre austérité et retour du religieux (islamisme, manif pour tous), retrouvons un peu d’autonomie conceptuelle (on n’aurait plus le choix qu’entre être fachos, républicains ou islamo-compatibles !). En considérant la conjoncture, et en dépit de la période, nous sommes encore un certain nombre à aspirer à des épisodes révolutionnaires, au retour des luttes et des mouvements qui construisent du commun et s’opposent à l’ordre établi. C’est dans cette perspective que nous affirmons que si dieu existait il faudrait le détruire.
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Les pestes religieuses
10 janvier 2015Pourquoi revenir sur une vieille question comme celle de la religion, à l’heure où les plans d’austérité européens commencent à faire sentir leurs effets un peu partout, où les désastres écologiques s’accumulent et où le contrôle sur nos vies se resserre toujours plus ? Pourquoi s’en prendre à une idéologie, certes répugnante, quand la question des besoins matériels et de la simple survie se fait pressante ? Ben justement, pas besoin de chercher très loin dans le passé pour s’apercevoir qu’autour de nous, l’incertitude du futur et l’insécurité du présent ramènent à la surface tout un fatras qu’on avait un peu trop vite perdu de vue dans nos luttes : nationalisme, famille, religion. Ce trio carcéral qui avait encaissé quelques coups dans les années 70 pourrait trouver une vigueur inespérée par les temps qui courent, servant à nouveau sinon d’amortisseur, au moins de contention/récupération de révoltes qui peuvent exploser vers un monde totalement différent.
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Ni loi ni sharia
9 janvier 2015Souvent, des prétendus adversaires partent en fait de la même base, partageant une même logique et ce n’est que la façade de leurs « solutions  » qui diffère. Prenons par exemple les politiciens. Tous veulent se distinguer les uns des autres, proposant d’autres « programmes  ». Mais tous sont d’accord que c’est eux, les politiciens de tout bord, qui sont les seuls capables d’organiser le vivre-ensemble. Aucun politicien ne croit à la capacité de chaque être humain à organiser lui-même sa vie, selon ses envies et ses besoins, ensemble avec d’autres