Considérations « inactuelles  » à usage de ceux et de celles qui se contentent de repousser l’actuelle loi travail, au nom de la défense du code du travail. Et qui ne comprennent pas le rôle de l’assignation au travail, au-delà de la seule recherche du profit, au bénéfice du capital et de l’Etat.
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L’Enfer-Travail
« Un de moins ! Un patron boulanger de Tarbes se chamaillait ces jours derniers avec un
de ses ouvriers nommé Lacaze, un zigue de vingt ans. Emmerdé par son singe, l’ouvrier
lui a sauté à la gueule et lui a tellement serré le ki-ki que le patron en est mort. Ça prouve,
nom de Dieu, qu’il n a pas besoin de chercher midi à quatorze heures — la bonne volonté
suffit. Â »
Emile Pouget, Le Père Peinard, 22 Decembre 1889.
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« L’esclavage, pour être accepté, doit durer assez chaque jour pour briser quelque chose dans l’homme »
15 avril 2016, par Friedrich Nietzsche, Simone Weil -
Le travail est à la vie ce que le pétrole est à la mer
13 avril 2016Souvent. Trop souvent. On apprend à abandonner. Parce qu’il faut pas rêver. Parce que c’est comme ça. Parce que c’est mieux que rien. Parce qu’on a trop l’habitude de se faire avoir...
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C’est l’amour à la plage…
11 avril 2016Contre l’ennui, la monotonie, des brèches s’ouvrent. Si nous sommes révoltéEs ça n’est pas contre cette loi mais contre toutes les lois, n’existant que pour nous cadenasser, nous infantiliser, nous priver. Elles seront toujours contre nous, il n’y aura pas de compromis possible entre l’appareil répressif et les amantEs de la liberté.
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Nous sommes contre le travail
7 avril 2016Les grands événements citoyens et médiatiques sont conçus pour réduire la révolte à une simple indignation démocratique et pour la faire rentrer dans les rangs de la politique et de la représentation. A l’inverse, s’attaquer directement à ce qui permet à ce système de fonctionner et de nous faire fonctionner ouvre à des possibilités d’arracher l’espace indispensable pour développer d’autres rapports.
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Contre le travail et ses apôtres
3 avril 2016Dans ce renforcement somme toute récent du culte populaire du travail, de nombreuses charognes politiques ont une bonne part de responsabilité, syndicats, partis et organisations dites « radicales  » en tête. Car l’ouvriérisme n’est pas pour rien dans la démocratisation de ce culte : les batailles pour le droit au travail (ça résonne comme un échos à la vieille rengaine « Mais il y a des gens qui sont morts pour que tu aies le droit de vote !!  ») ont commencé avec la constitution de ce qui s’appelle encore aujourd’hui le Mouvement Social, lui-même ayant pris part à l’enterrement des mouvements insurrectionnels caractérisés par le cassage en règle de machines et d’usines. Aussi, après la "mort" de l’exploité révolté, surgit une autre « figure », avec la bonne imagerie du prolo musclé, qui sue courbé sur sa machine, plein de ténacité face à l’adversité et la douleur, les parades d’ouvriers pour le premier mai avec force banderoles « sauvez nos emplois et nos salaires  », « sauvez notre profession  », « l’industrie automobile doit survivre  », ou encore « pour la défense de la métallurgie en Lorraine  », « 3000 euros par mois dès maintenant c’est possible ! » et autres hymnes bien puants incitant à être fier de sa condition. Une imagerie où la faucille ne sert plus à égorger le contre-maître, ni le marteau à défoncer le métier à tisser, mais à représenter le travail dans toute sa splendeur.
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[Tract] Lettre de prolétaires aux autres concernant la « loi Travail  » et ses inconséquences
22 mars 2016Nous nous adressons ici aux exploités, mais à vrai dire nous nous foutons de votre classe sociale, de votre origine, de votre niveau d’étude atteint ou échoué. Mais nous nous adressons surtout à ceux et celles qui ont le malheur de bosser, qui y sont obligés par leur condition, qui ne touchent pas au RSA ou à la thune de papa toute leur vie.
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Paris : Rencontre publique le 21 mars 2016 « Loi Travail : Des pierres supplémentaires apportées à l’édifice de la domination  »
17 mars 2016Aujourd’hui, les prétendus frondeurs nous appellent à nous mobiliser contre « l’attaque sans précédent des acquis  ». Mais en quoi consistent lesdits « acquis  » ? Dans quelle mesure le dernier serrage de vis en cours modifie-t-il les relations salariales qu’ils sanctionnent ? Et puis, s’il est nécessaire de croiser le fer avec ce qu’il représente, c’est dans quels buts, avec quels moyens, etc. ? C’est pour en débattre ensemble que nous vous proposons de nous retrouver à « La Discordia  », le lundi 21 mars à 19 heures.
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Pourquoi on resterait calmes ?
17 mars 2016Les mauvais jours n’en finissent pas. Loi après loi, texte après texte, réforme après réforme, les rapports d’exploitation et de domination au boulot sont sans cesse durcis par les gouvernants, qui derrière leurs fausses querelles, se refilent les dossiers et les bonnes idées pour en mettre plein la gueule aux galérien-nes.
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Encore une LOI ?! Mais qu’est-ce que c’est qu’ce TRAVAIL ?
14 mars 2016[brun]NdNF : Dans ce tract reçu de camarades révolutionnaires et distribué en région parisienne, nous pourrions critiquer l’exhortation à s’« organiser  » ou « se défendre  » là où nous voyons plutôt la nécessité de désorganiser les forces ennemies (et notamment, celles au sein du dit « prolétariat  » et/ou syndicats, partis, organisations permanentes et/ou catégorielles) et attaquer le pouvoir ; ou bien l’illusion politique du bénéfice que pourrait rapporter le retrait d’une loi ou d’une autre (« Obtenir (...)
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Saint-Nazaire : Nous ne sommes pas de ceux qui appellent à sauver le monde du travail
10 mars 2016Ce tract a été distribué — et lu à la tribune syndicale — par des lycéen(ne)s lors de la manifestation de Saint-Nazaire (5 000 personnes), aujourd’hui 9 mars 2016 Les manifestant(e)s qui le distribuaient portaient une pancarte où l’on pouvait lire : « Le capitalisme, on l’engraisse sans arrêt. Quand est-ce qu’on le bouffe ?  »