Après avoir discuté le samedi 6 avril de la réaction et des formes nouvelles qu’elle prend à notre époque, notamment dans les aires subversives, on se propose de discuter d’un autre extrême des temporalités historiques, l’avant-gardisme, dans ses théories comme dans ses pratiques.
Kultur
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Paris : Prendre du recul en avant - Discussion autour de l’avant-gardisme
4 mai 2019 -
Paris : De la méga-gauche à la méga-droite, ce parfum pourri de réaction
3 avril 2019, par Les Fleurs ArctiquesEn même temps qu’une « droitisation  » incontestable du monde à toutes les échelles de la vie quotidienne et des idées, on perçoit simultanément l’essor d’une pensée dominante réactionnaire se matérialisant dans des discours extrêmement confus et variés, souvent artificiellement opposés, et que l’on retrouve de l’extrême droite jusqu’à l’extrême gauche. Se développent donc aujourd’hui des discours pendant que des alliances se nouent avec des groupes de droite et des groupes religieux sous le (...)
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Paris : Programme de mars à mai 2019 aux Fleurs Arctiques
30 mars 2019, par Les Fleurs ArctiquesLe mouvement des Gilets Jaunes se poursuit, alors même que le gouvernement, habitué à ce que les mouvements se terminent à partir du moment où les médias l’annoncent, avait cette fois mis le paquet sur la com’ avec son « grand débat  », victoire de la parole démocratique libérée, pour les « gentils mécontents  », espérant ainsi les séparer des « casseurs  » à coup d’arrestations, de procès à tout va, de peines de prison, de blessures et de mutilations. Mais rien ne s’arrête, et lors des (...)
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Paris : Programme et édito de décembre 2018 à février 2019 aux Fleurs Arctiques
12 décembre 2018, par Les Fleurs ArctiquesPour continuer à essayer de comprendre ce qui nous arrive, et de s’armer pour y faire face, un programme donc autour de ce que notre époque liquide, de ce qui la rend inhabitable, pour trouver des pistes et des moyens d’en sortir.
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Sale époque ! (+ quelques notes)
1er octobre 2018Le temps viendra bientôt, pas très lointain au train où vont les « buzz  », où il nous sera scandé, sur fond d’images réalistes, qu’il est nécessaire de violer des petites filles. Puis on nous dira avec aplomb et la main sur le cÅ“ur, devant nos airs effarés, que nous n’avons encore rien compris et que c’est là l’expression d’un féminisme humaniste.
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Lettre ouverte à mon prédateur littéraire
21 septembre 2018, par Claire AuziasComme point d’orgue de la grande vague commémorative du cinquantenaire de Mai 68, on a failli avoir un Cohn-Bendit (Dany, pour les intimes) à l’hôtel de Roquelaure. Parfait eà »t été le timing et admirable la symbolique. Le facétieux agitateur de Nanterre-la-Folie terminant sa carrière dans les palais de la République : superbe allégorie ! Las ! le jeune Macron, président métaphorique supposément jupitérien, a, raconte la chronique, ramené soi-même à la raison le vieux briscard du « grand bazar  », en lui signifiant que, ce faisant, il abdiquerait partie de sa rebelle « personnalité  ». Et l’autre, soudainement rallié à la sollicitude ricÅ“urienne de l’élyséen argumentaire, aurait fini par ravaler son espiègle intention d’en être, au moins une fois, de ce monde tant honni du temps de son anarchiste jeunesse. Ainsi va la vie.
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Recommencer et continuer à attaquer ce monde et à faire la révolution sans l’attendre
11 septembre 2018, par Les Fleurs ArctiquesVoilà que la rentrée et sa normalité nous ont pris, comme à chaque fois, par surprise. Les écoliers font leur cartable et vont s’asseoir sur les bancs de cette école qui les prépare à rentrer pour la vie dans la vraie vie, à leur place dans le travail, les étudiants sont dà »ment sélectionnés et vont découvrir la filière qu’on leur réserve, les salariés ont terminé leurs vacances et soignés leurs insomnies pour avoir l’air plus efficaces et productifs, les métros recommencent à embarquer leurs cargaisons d’êtres humains hagards le matin et épuisés le soir (ou l’inverse), les chômeurs et autres RSAstes se remettent à faire semblant de vouloir un emploi pour ne pas perdre les allocs qui ne leur ont pas permis de quitter Paris cet été, bref, c’est la rentrée, et tout est normal.
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Le « football populaire  », maladie infantile du communisme libertaire
21 juillet 2018Comme à chaque fois à l’approche d’une future coupe du monde, voilà qu’on nous refait le coup du football populaire. A travers un joli petit récit, on nous conte l’histoire d’un football rebel et underground qui relèverait d’une sous-culture si chère aux cultural studies importées d’outre-atlantique. Et ce football du peuple n’aurait strictement rien à voir avec celui de la FIFA et du tsar de Russie.
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Populaire ou pas, le foot est un cauchemar
15 juillet 2018Alors que l’équipe de France vient de se qualifier pour la finale de la coupe du monde 2018, il est de bon ton — y compris chez les militant·es supposément anti-autoritaires —, dans les conversations de couloir et de comptoir comme sur les réseaux sociaux, d’afficher son amour de ce sport "populaire" et de qualifier toute remarque hostile au cirque footballistique actuel de « mépris de classe  » ou « d’élitisme  ». La critique, ou même la seule mise à distance, du spectacle nationaliste et capitaliste qu’on nous livre semble inaudible. Coup de gueule en forme de lettre ouverte.
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En cas d’envie urgente de taguer à l’extincteur
25 mars 2018Veuillez suivre la procédure décrite ci-dessous :
-# Procurez-vous un extincteur “eau+additif†et dévissez-en la tête avec une clé n°17. Retirez la tête. Vous constaterez la présence d’une cartouche de gaz fixée à celle-ci. À l’aide d’un bâton relevez le niveau d’eau contenu dans la bonbonne. Videz le contenu de la bonbonne. À l’aide d’une bouteille découpée, remplissez la bonbonne d’une peinture bien fluide, jusqu’au niveau précédemment relevé. Remontez la tête de l’extincteur. (...)